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Photo du rédacteurAmandine Lippi

Sur les traces de la bête

Dernière mise à jour : 27 juil.


Consignes :

Ce monstre existe ! La preuve, vous avez trouvez un morceau de sa peau. Montrez-le moi ! Imaginez et fabriquez un morceau de peau de ce monstre.

Vous pourrez utiliser différents papiers (papiers peints, papiers de soie, papier kraft, …), tissus, de la peinture et tous les outils graphiques et de découpe dont vous aurez besoin.


Contraintes :

Attention ! Pour la réalisation, il faudra prendre en compte les choix graphiques que vous avez fait lors du sujet précédent.



Relation aux champs artistique et culturel


Albrecht Dürer, Rhinocéros, 1515

On nomme ainsi une xylographie (gravure sur bois) réalisée par Albrecht Dürer en 1515. Dürer l’a réalisé en s’appuyant sur un léger croquis rapporté par un artiste indien et une brève description. Autant dire que Dürer n’avait jamais vu ce rhinocéros. Les proportions anatomiques de l’animal ne sont donc pas tout à fait exactes, et pourtant, la gravure de Dürer devint très célèbre en Europe et fut copiée de nombreuses fois. Ce qui fait la singularité de cette représentation, c’est la manière avec laquelle l’artiste a dessiné les détails de la peau de l’animal. Ceux-ci sont exécutés de manière si précise qu’en un seul regard, on pourrait presque sentir la texture de sa peau et de son armure.

Monster Skin, Joshua Ben Longo, 2012 Ici, le designer Ben Longo a revisité le tapis en peau de bête, la fameuse peau d’ours ou peau de tigre. Réalisé en cachemire, laine et argile polymère, ce tapis en peau de monstre joue avec les codes de présentation et de représentation pour créer la vraisemblance. En effet, par le choix de la forme et des matériaux, le designer Ben Longo cherche à nous faire croire qu’il s’agit bien de la peau d’un monstre, sans doute chassé préalablement.


Les oeuvres en céramiques hypnotisantes de Fenella Elms et son équipe. Les pièces de céramiques sont assemblées de manière rythmée, ce qui confère à l'ensemble une illusion de mouvement. Les "écailles" jouent avec les ombres et la lumière ce qui vient encore contraster le relief. Fenella Elms s'amuse avec les textures et perd le spectateur. La matière nous semble fluide, douce au toucher, comme si d'un balayage de la main nous pouvions en ébouriffer les écailles. Et pourtant, il s'agit bien de céramique !


Les sculptures en coton de Simon Pheulpin (Cliquez ici pour plus d'infos)


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